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Les mots de Maître Parkane
25 septembre 2009

Torrent de boue

- Monsieur Martin, bonjour ! Un petit café, comme d'habitude ?
- Monsieur Gaston, ce serait avec plaisir, mais je me contenterai aujourd'hui d'un grand verre d'eau de roche bien claire, bien qu'il s'agisse là manifestement d'un pléonasme.
- Mais, monsieur Martin, que nous vaut cette sobriété ostentatoire ?
- Voyez-vous, il y a dans cette pathétique affaire des faux listings de Clearstream, et le procès qui en découle, une interrogation qui m'oblige à garder la tête froide au point que le moindre excitant, notamment ce "petit café" habituel que vous me proposâtes à l'instant, risquerait de saboter toute tentative d'y voir moins trouble.
Procédons systématiquement. Etant donné des faux listings, il en existe des vrais. Les personnes dont les noms ont été ajoutés aux vrais listings ont porté plainte puisqu'elles considèrent que le fait de se trouver sur un listing de Clearstream les fait passer pour des fraudeurs ignobles, des escrocs sans scrupules, bref pour des criminels de haut vol qui blanchiraient leur fortune mal acquise par le biais de comptes clandestins dans une banque à l'éthique pour le moins douteuse. Bon. Mais alors, Monsieur Gaston, suivez bien ma réflexion : Les vrais gens, les vraies entreprises dont les noms sont pour de vrai sur les vrais listings de Clearstream, qui est certainement une banque qui n'a rien à se reprocher puisque la justice ne s'intéresse pas à elle et qui est même obligée de défendre son honneur contre ce journaliste teigneux Denis Robert et ses allégations, eh bien, ces gens, ces entreprises, ces vrais clients de Clearstream devraient tous porter plainte pour diffamation contre ceux qui ont porté plainte contre ceux qui les ont ajoutés aux vrais listings en les falsifiant, puisqu'ils les font passer ainsi sans aucune preuve pour des fraudeurs ignobles, des escrocs sans scupules etc. etc. etc.
- Ca va, monsieur Martin, vous êtes tout blanc ?
- Merci, Monsieur Gaston. Mais apportez-moi vite un grand café avec un double calva, s'il vous plaît !

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Commentaires
P
Yessssss, l'innocence retrouvée de la richesse sans le prolétariat !
O
Ouais, c'est ce que j'ai toujours dit : à mort l'enteprise vraie et l'économie réelle!<br /> Finance banks to banks and clear dream.
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