Paparionnette
Les derniers dérapages papaux ne sont pas les signes de la sénilité galopante d'un vieillard ensoutané depuis trop longtemps, mais avant tout les signes extérieurs de la férocité de la lutte pour le pouvoir et la fortune, qui est en train de se dérouler dans l'ambiance faussement feutrée du Vatican.
Vu son âge, 78 ans en 2005, année de son "élection", ce pape était prévu pour être la marionnette de transition dans les mains des adeptes d'une radicalisation de la doctrine et d'un retour à une tradition qui trouve ses origines non pas dans l'église des premiers chrétiens, mais dans le fanatisme des Torquemadas de l'inquisition espagnole et autres "oeuvre de dieu" du même cru, - nous vous laisserons le soin de la traduction.
Concernant les dérapages évoqués, qui, comme par hasard, vont tous dans le sens de l'intégrisme et plus si affinité, et vu le mécanisme manifestement orchestrés de leur publication, - vous pensez bien que sans la volonté de l'une ou l'autre des fractions en lisse, personne n'en aurait jamais eu connaissance -, se posent les questions suivantes :
Ces manoeuvres de manipulation, émanent-elles de la fraction la plus dure, dans le but de se servir de ce pape au passé déjà lourdement marqué, pour lui faire endosser la responsabilité d'une radicalisation qui sera entérinée par le pape suivant, mais qui du coup paraîtra moins méchant aux cathos de base ?
Ou sont-ce les modérés, adeptes de Vatican II, qui, mis à mal par les intégristes de tout crin, sont en train de jouer leur va-tout, avec l'objectif de discréditer les fanatiques doctrinaires, et de faire blanchir leur soutane par le prochain pape issu de leurs rangs ?