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Les mots de Maître Parkane
9 décembre 2008

Un peu de bon sens, que diable !

On nous dit que la relance économique par la consommation n'est pas efficace, puisque ces salauds de consommateurs n'iraient acheter que des produits importés moins chers.
Mais la relance économique par l'investissement n'aurait un sens que s'il existaient des marchés extérieurs à conquérir, ce qui en matière de produits industriels, et dans un monde globalisé en crise, est une ineptie.
Nous proposons donc, au lieu de donner de l'argent directement aux consommateurs irresponsables, et au lieu de donner de l'argent aux entreprises qui, comme d'habitude, n'embaucheront pas plus, que l'on subventionne les produits industriels français, comme on le fait avec les produits agricoles depuis 40 ans, et on n'a jamais vu un agriculteur délocaliser ses champs en Chine.
Cela fera acheter aux français ce qu'il fabriquent, au lieu de provoquer leur propre licenciement en achetant des produits étrangers.
PS (Post Scriptum) : Si nous disons "français", ce n'est pas dans un esprit de nationalisme protectionniste, mais pour l'exemple. Cela pourrait aussi bien être "européen", s'il y avait un plan de relance européen.

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Commentaires
O
Très Cher Maître Parkane, <br /> Je vous écris du fond de la classe et du bord de votre lit.<br /> A la lecture de votre explication je pensais à ce film poignant « good bye Lénine » , et également au bon curé Elzéhar lors de la confession du bon Panisse mourant dans César de Pagnol ; de mémoire :<br /> Panisse : « …à te dire toutes ces choses je vois bien que cela te fait de la peine, alors je préfère m’arrêter… »<br /> Elzéhar :« mais non Honoré ! Je t’écoute avec toute la tennnnnndresse qu’un homme peut offrir à tous les autres… ».<br /> Me reviens aussi cette épitaphe chez valériane mais appliquée ici : « que de sentiments ! ».<br /> Cependant je vous suivrai Maître car je suis un de vos disciples inconditionnel.
P
Le but du jeu c'est de passer d'un fonctionnement économique où on fabrique des trucs sans savoir à combien de pékins, et non pas pékinois, on va pouvoir les fourger, à un fonctionnement où on fabriquera ce qu'il faut en quantité nécessaire à un prix qui sera forcément plus juste, donc moindre, puisqu'il ne servira pas en même temps à rentabiliser tout ce qu'on a produit en trop, qu'on doit stocker et pour finir brader ou détruire. Fini aussi le principe d'obsoléscence, puisque tout d'un coup ça sera dans l'intérêt de tous que la camelote n'en soit plus une, qu'elle dure le plus longtemps possible, qu'elle soit réparable et recyclable. Et quand tout le monde aura accès aux bagnoles collectives qui bien entretenues rouleront vingt-cinq ans, et son frigo qui durera pareil, on sera tranquille au niveaux des glaçons pour tous et on pourra passer à la semaine de 6 heures. Voilà, toute l'histoire ? Et il y en a, comme Môssieur Ouanda, qui continuent à tergiverser, investissement comme ci, comme ça, consommation patati, et patata pour qui, pour quoi, ....
D
C'est normal que je ne comprenne rien, là ? Oui, sans doute...
O
Ah merci msieur vous parliez donc d'une prime à la consommation pour le producteur, qui du coup, et pas de ses coûts, saura, aprés coup, combien il fallait produire. Il est vrai qu'une prime à la production pour le consommateur nous informe a priori sur l'impossibilité de cette mesure.
P
Une subvention revient au producteur, mais seulement pour ce qu'il a vendu, et non pas pour ce qu'il ne fallait pas produire, non, mais franchement !
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