4 septembre 2008
Le gadin de la vertu
La question épineuse de la relation entre l'artiste en tant que personne et son oeuvre en tant que telle se pose étrangement toujours dans le même sens : Comment se fait-il qu'une oeuvre aussi géniâle ait pu être réalisée par un être aussi exécrâble, aussi misérâblement méprisâble ? Avons-nous le droit d'aimer l'oeuvre malgré la personnalité haïssâble de son créateur ?
Jamais personne ne se demande, comment tel être sincère et délicieusement humain, humble et à l'écoute des autres, généreux et discret, ait pu être à l'origine d'une oeuvre aussi médiocre. Et, n'avons-nous pas le devoir d'aimer l'oeuvre sans saveur d'un artiste raté, mais porteur d'une âme vertueuse ?
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