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Les mots de Maître Parkane
24 mai 2011

L'Antiphète (III)

Je dois partir. La terre qui fait émerger toutes choses me récuse et me projette vers le néant. Car partir, cependant que l'immobilité fige l'étant, c'est se laisser embarquer sur un navire en feu et être érigé en exemple. Je n'emporterai rien. Rien de plus facile.

Le silence même ne peut faire oublier le silence d'une autre langue, ni la bouche aux lèvres serrées qui lui donne assourdissance. Il doit s'évanouir seul dans les ténèbres.

Quand il parvint sur la piste, il se tourna vers l'horizon et le vit s'approcher comme une invitation à rejoindre la terre des déshumains.

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Commentaires
O
Il crut d'abord reconnaitre le serveur du café du désert : Zardoz , mais Zordik avait un chien prés de lui , ce qui lui confirma qu’il n’était décidément pas physionomiste ! . En effet Tsa c’était fait une perception situationniste du monde les rendant ineptes à quiconque les rencontraient ; ainsi , habitué à voir Zordik de l’autre côté de la dune et à entendre ses sempiternels soliloques de solitude désespérés il en vint à croire qu’il était une espèce d’once de solitude incarnée dans ce désert . L ‘entendre maintenant blatérer ainsi sur la piste, nus pieds, les vêtements en loques coloria pour lui l ‘existence de Zordik d’un hâle humain étrange et paradoxal.il lui demanda : « comment pour les deshumains l‘évidence conduit elle au vide ? »
O
Exercices de péristyle de peripatéticien.<br /> un peu aussi d'aloyaux là , yo Parkane!
P
@ouanda : Etrange lalie sur la ligne.
P
Que de souvenirs non-vécus, de passés jamais plus représentés ... joie du vide !
L
terre deshumaine des ayant-été et des ne-pas-êtres
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