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Les mots de Maître Parkane
13 mai 2009

Au choix ?

DéRe versus ReDé

Décroissance.
Déconsommation.
Définanciarisation.
Remoralisation.
Repolitisation.
Redistribution.

Recroissance.
Reconsommation.
Refinanciarisation.
Démoralisation.
Dépolitisation.
Dédistribution.

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Commentaires
P
@ouanda :<br /> Comme il y a deux révolutions, <br /> il y a aussi deux restaurations : <br /> Celle de la royauté et celle de l'empire.<br /> Espérons qu'ils choisiront la meilleure.<br /> <br /> @nico :<br /> No regrets. De toute façon, après la révolution l'animal est triste.
N
Si je refuse la dévolution du pouvoir au prince, je ne peux plus faire de révolution. Sniff.
O
Un texte est avant tout un rébus, l'accent personnel que nous y mettons le transforme le plus souvent en rebus aussi personnellemnt tenterai je un mot un peu plus long pour cette fois, une fois mais pas sans costume : <br /> cette litanie réversible m’a fait penser au désir perdu et au « dé si ré »chant religieux , le « si » en faisant cruellement défaut crève du coup l’écran un passage pourrait s’y rapporter :<br /> <br /> Marita Gilli sur<br /> Klaus DEINET, Die mimetische Revolution oder die französische Linke und die Re-Inszenierung der Französischen Revolution im neunzehnten Jahrhundert (1830-1871) (Beihefte der Francia, herausgegeben vom Deutschen Historischen Institut Paris, vol. 50), Stuttgart, Jan Thorbecke Verlag, 2001, 488 p.<br /> «…Montégut développe la thèse déjà émise avant lui que la Révolution française a joué le rôle d'une religion de rechange ; il y a en fait deux révolutions françaises, l'une est un fait historique, l'autre existe en représentation dans les mentalités et n'a fait que croître avec les espoirs déçus. Deinet se propose de montrer que la force de cette représentation a conduit ses adeptes à d'immenses efforts, mais aussi à d'éclatantes erreurs d'interprétation qui ont déterminé le cours et le résultat des trois grandes convulsions selon lui anachroniques du XIXe siècle, à savoir les révolutions de 1830 et de 1848 et la Commune de Paris. Pour ce faire, il utilise le concept de mimesis plutôt que de mythe, concept qu'il utilise au sens aristotélicien du terme, insistant sur l'aspect de 1' « agir comme si » qui caractérise par ailleurs la plupart des peuples. Ce qui marque l'époque postérieure à la Révolution française, est que cet « agir comme si » quitte la sphère religieuse pour entrer dans celle de l'histoire. Dans la période envisagée qui est celle du siècle insurrectionnel et romantique, les acteurs des révolutions ont imité la Révolution française sans l'avoir vécue, de la même façon qu'un acteur de théâtre joue un rôle. Il ne s'agit donc pas seulement d'une présence du passé dans le présent, mais d'une action de remise en scène lors de laquelle modèle et imitation se confondent. Le problème fondamental de la gauche française a été de savoir dans quelle mesure elle devait s'orienter d'après la Révolution française pour en quelque sorte la terminer et tous les autres problèmes ont toujours été subordonnés à celui-là.».
S
un témoignage d'encouragement d'un amoureux des mots. Je commets de temps à autres quelques plumitions là >> http://testament.canalblog.com
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