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Les mots de Maître Parkane
29 novembre 2008

Guignol vélocipédiste

Hier soir, environ 23 h 56 sur France-Info, une interview du méga-président au sujet des gens qui risquent de mourir dans la rue. Il pose des questions de bon sens sur la lucidité de ces gens, malades, qui ont peut-être bu, qui refusent d'aller dans les centres de hébergement, répond avec son bon sens en s'adressant aux "intégristes de la liberté" que non, ils ne sont pas lucides, qu'il faut les emmener, leur montrer la belle chambre chauffée avec le bon lit et les beaux draps tout blanc, après s'ils ne veulent toujours pas rester, on les laissera retourner dans la rue sans problème, et il finit sur ces mots : "Je ne veux pas que quelqu'un meure à l'insu de son plein gré."

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Commentaires
O
j'aime bien être un intégriste de la liberté pour moi même , mais comme disait Cioran "essaie d'être libre et tu mourras de faim" et je veux bien laisser ce droit à l’autre, s’il sait que c’est un suicide. S’il ne le sait pas , ma responsabilité est elle de ne pas le laisser ne pas le savoir ou de ne pas le laisser se suicider ?.
V
Les SDF ont encore ce semblant de liberté de rester dans les rues - Comment peut-on les en priver au nom de les protéger contre eux-mêmes ?
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