On ne s'en lasse pas

"Une culture purement positiviste, qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu, serait la capitulation de la raison, le renoncement à ses possibilités les plus élevées et donc un échec de l’humanisme, dont les conséquences ne pourraient être que graves."
                                                 Benedictus XVI - Paris 12/09/2008

Voici le résultat de 2000 ans de sophisme scolastique ...

Comments

[ouanda]

conseil: le doute ne plane pas , c'est lui qui nous fait planer: continuez donc.
Affliction et contrition puisque nous voila tout contre D.
Amoureux vas !

[parkane]

... j'aurais mieux fait de ne pas laisser planer le doute ... en effet la citation présentée est extraite du discours du Pape adressé "au monde de la culture", dont le saint chrême des intellectuels français ... Le "Voici le résultat" est une expression d'affliction devant une dialectique qui ferait éclater de rire n'importe quel jésuite.
De grâce, ne mettons pas païens et athées dans le même ciboire, si ce n'est pour placer la vieille blague anti-athéiste : Tu es contre Dieu, donc tu admets son existence !
Mais voici la seule expression de paranoïa dont je me reconnais coupable.

[ouanda]

Le sophisme en effet peut en l’espèce s’appliquer selon trois versus enthyménique (sans jeux de mot svp) , c'est-à-dire un syllogisme dont ma majeure est sous entendu mais non mentionnée et dans ce cas tenue pour vraie de façon certaine (tekmerion) :

Le croyant suivra :
1) Sous entendu : Dieu existe
2) La Raison peut prouver toute forme d’existence
3) La Raison peut et doit prouver l’existence de Dieu
Le païen ou l’athée suivra :
1) Sous entendu : Dieu n’existe pas
2) La Raison peut prouver toute forme d’existence
3) La Raison ne peut et ne doit pas prouver l’existence de Dieu
L’agnostique suivra :
1) Sous entendu : Dieu est inconnu
2) La Raison doit connaître ses limites pour exister
3) La limite de la Raison n’est pas la preuve de l’existence ou de l’inexistence de Dieu

Mais tout ceci est bien scolaire et réduit Ms Benoit XVI à un dénonciateur d’une opposition convenue et assez générale à la finale, ce qui pour un théologien de sa qualité est improbable, ce qui est intéressant, en fait n’est pas le débat de la question de Dieu, c’est le mot « renoncement » de nuncius, messager, refuser d’être le messager, celui qui « annonce », là est en fait la conséquence grave, pour les enfants, et je ne dis pas fidèles, de la S. Eglise C. a.r.
Ms Benoit XVI s’adresse avant tout au siens et aux pays « souches », croire –croire- qu’il s’adresse aux mécréants ou aux pays infidèles est un délire paranoïaque teinté d’orgueil, doublé d’une naïveté toute paradoxale .