Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les mots de Maître Parkane
9 septembre 2008

Bulletin météoraoulogique

Le cyclone baptisé Edvige qui s'est formé au-dessus des marécages troubles où flotte le cadavre boursouflé de la police politique française, bien connue sous l'appellation RG, gagne de jour en jour en vitesse de rotation. Il se dirige tout droit vers le gouvernement après avoir fait des vagues au bord de l'Atlantique, plus précisément à Royan, ville qui avait déjà subie un des premiers bombardements au napalm lors de la seconde guerre mondiale et qui n'en demandait pas tant. Au ministère de l'intérieur, on tente de protéger les fenêtres avec des planches portant l'inscription "Droit à l'oubli pour les mineurs qui se tiennent tranquilles". Le ministre de la Défense a enclenché le programme de furtivité sous-morine afin d'échapper aux rafales soutenues venant de ses collègues ravis de ce débat d'idées. Dans les sous-sols du ministère de l'immigration, on augmente la vitesse des pompes à refoulement continu afin d'économiser de la capacité de stockage sur les disques durs, tandis qu'à Matignon le premier ministre explique le plus tranquillement du monde, la mèche au vent mais droit dans ses bottes d'éboueur, que le fait d'officialiser ce qui existait déjà clandestinement était une preuve de transparence, et que ceux qui prétendaient ne pas avoir eu connaissance de l'immonde secret étaient des fieffés hypocrites. A l'Elysée, on hésite encore entre un mur de sacs de sable fraîchement importés de Syrie et un message d'urgence du président, répété tous les quarts d'heure dans tous les médias : "Permettez-moi de poser la question franchement. Croyez-vous vraiment qu'il soit possible, dans une démocratie moderne telle que la France, qu'il y ait des gens au-delà de treize ans, et je serais tenté de dire au-delà de trois ans, qui n'auraient vraiment rien à se reprocher ?"

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Les mots de Maître Parkane
Derniers commentaires
Archives
Les mots de Maître Parkane
Publicité